La structure organisationnelle d’une entreprise joue un rôle crucial dans la répartition des responsabilités. Elle implique une forme de hiérarchie, dont la rigidité varie. Une entreprise peut introduire davantage de souplesse, dans une structure strictement hiérarchisée. Ainsi, souvenez-vous que les structures présentées ici ne sont jamais figées (mais certaines sont plus faciles à faire évoluer !).
Le travail est coordonné par la structure organisationnelle d’une entreprise. Les différents types de structures se distinguent selon plusieurs composantes.
Ci-dessous les principales (il y en d’autres, comme les mécanismes de coordination).
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La taille d’une entreprise impacte le choix de sa structure organisationnelle, mais cela dépend également des objectifs.
Des entreprises ont besoin d’une structure matricielle, par exemple, pour un maximum de collaboration entre les services, tandis que d’autres doivent fonctionner selon une structure hiérarchique plus traditionnelle, pour des prises de décisions rapides.
La structure organisationnelle d’une entreprise peut varier selon le secteur d’activité, la culture d’entreprise ou encore, la nécessité de vite s’adapter au changement.
On distingue deux grandes approches, la structure organique, globalement plus flexible et la structure mécaniste, aux caractéristiques plus traditionnelles, ainsi que des types de structures d’organisation. Ils peuvent suivre l’une ou l’autre ou adopter une approche mixte.
Structure traditionnelle, avec une forte centralisation. L’autorité est strictement répartie par niveau, ainsi que les compétences et les missions, avec le dirigeant en haut de la pyramide.
Pour quelles entreprises ? TPE, PME, grands groupes. Les grandes entreprises ont souvent cette structure, car il faut surtout avoir besoin d’une chaîne de commandement bien définie.
Basée sur les fonctions, par exemple production, comptabilité, ressources humaines, qui forment des ensembles relativement autonomes, mais assez fragmentés. La spécialisation est une composante clé. Excessive, elle entraîne des problèmes de communication. C’est pourquoi la structure fonctionnelle est fréquemment formelle (rapports, réunions, procédures…).
Pour quelles entreprises ? Entreprises de toutes tailles, qui doivent fonctionner selon des domaines d’expertise. La structure fonctionnelle est par exemple courante dans les hôpitaux, l’industrie manufacturière ou la finance.
Une structure matricielle fonctionne selon une autorité fonctionnelle (les chefs de service, par exemple) et une autorité divisionnelle (responsables de divisions, telles que R & D, production).
Structure d’organisation sophistiquée, avec des équipes multidisciplinaires, mais aussi réactive, avec une communication horizontale. Notez qu’il existe des matrices plus légères que d’autres.
Pour quelles entreprises ? La structure organisationnelle matricielle convient aux environnements complexes, pour une grande flexibilité dans la gestion de projet. Exemples de secteurs : ingénierie, pharmaceutique, aérospatiale…
La prise de décision revient aux divisions, dans cette structure, ainsi que la gestion des ressources. Il y a différents degrés de décentralisation, mais les divisions sont autonomes, ayant généralement leur propre chaîne de commandement et parfois, leurs propres départements internes.
Pour quelles entreprises ? Une structure divisionnelle peut fonctionner selon des zones géographiques, marchés ou produits et on la retrouve chez de grands groupes, multinationales ou conglomérats, tels que Nestlé, General Electric, TotalEnergies, Toyota…
Configuration décentralisée, avec des employés très autonomes. La structure plate (ou horizontale) favorise particulièrement les échanges d’idées, la créativité et l’innovation.
Pour quelles entreprises ? Les startups et toute entreprise ayant besoin d’une communication ouverte et d’un cycle de production rapide. Courante (entre autres) dans les secteurs du développement de logiciels, la communication, le conseil B to B…
Pour un changement de structure organisationnelle